THE PARLIAMENT OF CLOUDS
Collective photographic gesture and breathing
ongoing
LE PARLEMENT DES NUAGES
Geste photographique collectif
en cours
Le Parlement des Nuages s'appuie sur le protocole photographique de Noir de Carbone, porté par un geste collectif de présences humaines et élémentaires.
Ce Parlement s’est formé de la contribution de larges groupes de participants et des ciels de Bengalore (13 août 2023), Chennai (9 mars 2022), de l'Europe entière (15 février 2022, du Trièves (21 septembre 2021)).
Les participants se sont alors réunis en personne ou à distance pour réaliser le portait du ciel au sein duquel ils.elles vivent. Leurs photographies sont ensuite assemblées en une image stratifiée, puis imprimée à partir des particules de noir de carbone, filtrées à travers les fibres de leurs masques, au cours de la journée.
Ombres des énergies carbonées, les particules de noir de carbone ne connaissent aucune frontière. Elles se dispersent à travers des milliers de kilomètres, pour se déposer notamment à la surface de la glace en Arctique. Elles y forment un dépôt noir qui attire les rayons du soleil, accélérant la fonte des glaces. Le noir de carbone s'infiltre également parmi les plis de nos organes déclenchant un nombre croissant de décès.
Par son protocole partagé et la matérialité de l’image, le Parlement des nuages ouvre un espace au sein duquel pensé le ciel bouleversé de l'Anthropocène, à travers notre corps, nos perceptions et nos respirations.
The Parliament of Clouds draws on the Carbon Black photographic protocol, yet it is conveyed in a collective gesture of human and elemental presences.
This Parliament was composed with a large group of participants and the skies of Bengaluru (August 13th, 2023), Chennai (March 5th 2021), Europe (January 29th 2021), Trièves (21 septembre 2021).
On these specific days, participants gathered in person or remotely to portray the sky within which they live. Their photographs were brought together into one stratified image, later printed from the carbon black matter, filtered through their masks, during the day.
Remnants of human uses of carbon energies, carbon black particles know no borders. They travel over thousands of kilometres. They settle on the ice at the poles, causing them to absorb more of the sun’s energy, further accelerating their melting. But carbon black also infiltrates the lungs of humans and animals, passing through into organs and tissue, causing an increasing number of deaths.
Through this participative photographic gesture The Parliament of Clouds opens a space within which to think the disrupted sky of the Anthropocene- through our body, our perceptions and breathing.