This photographic series invites to a shift of gaze: an attempt to perceive through the eyes of a bee the plants encountered in Steraspis speciosa, a text written by the French author Pierre Bergounioux.

In contrast to human vision, bees are sensitive to ultraviolet rays present in daylight. Thanks to their fixed compound eyes on either side of the head and three ocelli on the forehead,they can perceive a spectrum from green to ultraviolet, including the blue range, i.e. between 300 and 500 nanometres.

In the darkroom, I exposed plants to a Wood’s light. Under this ultraviolet light, the plants revealed a palette of colours invisible usually invisible to our human’ gaze, bringing us, through the image, closer to another way of seeing the world.

Cette série photographique propose un déplacement du regard. Ces quatorze photographies invitent à percevoir les plantes, rencontrées dans Steraspis speciosa, le texte de Pierre Bergounioux et au-delà, par les yeux d’une abeille.

À la différence de la vision humaine, cet insecte aux deux yeux composés immobiles présents de chaque côté de la tête, en plus de trois ocelles implantées sur le front, est réceptifs aux rayonnements ultraviolets présents dans la lumière du jour, accédant à un spectre du vert à l'ultraviolet en incluant la gamme des bleus, soit entre 300 à 500 nanomètres.

Dans le noir profond du labo photo, j’ai éclairé les fleurs sous une lumière de Wood (aussi connue comme lumière noire). Sous cet éclairage ultraviolet, les plantes s’illuminent d’une palette de couleurs invisibles à nos yeux sous les rayons du soleil, nous rapprochant par l’image, d’une autre manière de voir le monde.